CP | François-Noël Buffet a effectué son premier déplacement officiel en Nouvelle-Calédonie
22/10/2024
« Après la crise majeure qu’a connue la Nouvelle-Calédonie, j’ai souhaité prendre le temps de rencontrer toutes les forces du territoire, écouter, dialoguer pour construire des liens solides qui seront les bases d’un projet durable pour la Nouvelle-Calédonie. » s’est-il exprimé à son retour ce lundi 21 octobre.
Ce déplacement a également été l’occasion de réitérer l’engagement de l'État en Nouvelle-Calédonie. Au-delà des 1,7 milliards d’euros que l’État français transfert à la Nouvelle-Calédonie chaque année, ce sont :
- 400 millions d’euros mobilisés pour la période de mai à octobre, pour soutenir l’emploi, les entreprises ainsi que les services essentiels aux habitants via les collectivités locales ;
- 250 millions de soutiens aux collectivités et aux services essentiels, ainsi qu’une prolongation de l’aide au chômage partiel, pour les seuls mois de novembre et décembre ;
- 4 millions d’euros débloqués pour les navettes maritimes, à destination de la Province Sud, d’ici fin octobre.
- pour 2025, 500 millions d’euros de garantie de l’État sont inscrits au projet de loi de finances (PLF) en vue de l’octroi d’un nouveau prêt de l’Agence française de développement (AFD), auxquels s'ajouteront au moins 170 millions d’euros supplémentaires, lors des débats parlementaires, en vue de répondre à de nouveaux besoins.
Une circulaire de reconstruction des bâtiments publics a également été signée, le 17 octobre à Nouméa, qui prévoit en particulier un financement à hauteur de 100 % pour la reconstruction des bâtiments scolaires et 70 % pour les autres bâtiments publics.
L'ensemble des mesures de soutien aux Calédoniens doit permettre, après le rétablissement de l’ordre public, de créer les conditions d’une négociation politique, économique et sociale ambitieuse au service de tous les Calédoniens. La voie est à l’évidence étroite, plus encore qu’elle ne l’était ces dernières années mais le chemin est possible.
Le ministre a insisté sur le fait que la stabilité de la Nouvelle-Calédonie repose non seulement sur les réformes institutionnelles, mais aussi sur des réformes profondes visant à améliorer les services publics, réduire les inégalités, diversifier l’économie et à porter une attention particulière à des politiques publiques telles que l’éducation, le logement, l’insertion des jeunes et la santé.