Guadeloupe

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11/03/2022

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À la fois département et région, la Guadeloupe surnommée « l’île aux belles-eaux » est un archipel des Petites Antilles situé entre la mer des Caraïbes et l’Océan Atlantique.

Elle compte plus de 380 000 habitants et 6 700 kilomètres la séparent de l'Hexagone.

  • Les services de l'État et le Gouvernement orientent un certain nombre d'actions spécifiques pour accompagner les collectivités territoriales et améliorer la vie quotidienne des Guadeloupéens et Guadeloupéennes.

    Trois exemples d'actions spécifiques de l'État pour accompagner les collectivités et améliorer le quotidien des habitants.

    Le plan chlordecone :

    Le président de la République Emmanuel Macron a reconnu la responsabilité de l’État dans le scandale et a donné les moyens de la réparation.

    Le Gouvernement a lancé le 24 février le PC4 (2021-2027) à hauteur de 92 M€ (3 fois plus que le plan précédent). Il comprend 47 mesures et 6 stratégies pour tendre vers le zéro chlordécone. Il a pour ambition de protéger les populations contre cette pollution environnementale et prendre en charge ses impacts qu’ils soient sanitaires, environnementaux ou économiques.

    Un coordinateur de projet a été nommé à cet effet pour faire le lien entre Paris et les Antilles : Edwige Duclay.

    Ce PC4 a déjà permis :

    • D’établir une carte de contamination des sols et des eaux polluées
    • Des solutions d’élevage hors-sol pour décontaminer les animaux
    • Des tests gratuits pour mesurer le taux de chlordécone dans le sang en Martinique.

    Un décret publié le 22 décembre 2021 reconnaît les cancers de la prostate provoqué par des pesticides comme maladie professionnelle pour indemniser les victimes.

    Le dispositif COROM :

    Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer, et Olivier Dussopt, ministre en charge des comptes publics, ont installé le dispositif COROM.

    Ce dispositif permet à l'État d'accompagner sur le long terme, par un appui technique, humain et financier, des communes volontaires, en échange d'engagements leur permettant de revenir à une meilleure santé financière.

    En Guadeloupe : les communes de Saint-François, Basse-Terre et Pointe-à-Pitre ont pu bénéficier de ces COROM.

    Le plan Eau :

    Jusqu’en 2021, l’une des problématiques principales de l’organisation des services d’eau potable et d’assainissement reposait sur l’éclatement de la responsabilité entre les différentes intercommunalités.

    Ces défaillances ont entrainé des conséquences désastreuses pour la population : perte de la ressource, surfacturation.

    C’est pourquoi une loi portée par la député Justine Bénin et le sénateur Dominique Théophile, avec le soutien de l’Etat, promulguée en avril 2021, est venue créer ce syndicat au 1er septembre 2021.

    L’État a accordé un soutien financier inédit pour l’eau en Guadeloupe :

    • L’État a apporté 90M€ de subventions d’investissement aux collectivités locales entre 2014 et 2020.
    • En janvier 2018, afin de répondre à cette problématique majeure, le Gouvernement a lancé, avec les collectivités, un plan d’investissement sur des actions prioritaires à hauteur de 71 millions d’euros.
    • En mai 2020, l’État a réquisitionné les opérateurs d’eau pour réparer 4.000 fuites, alors que les populations subissaient des coupures d’eau inadmissibles en plein confinement.
    • Depuis 2021, le Gouvernement a accordé 30M € supplémentaires sur deux ans pour continuer l’effort engagé et répondre le plus rapidement possible aux problématiques de la population. Il a notamment mobilisé le programme de financement du plan France Relance pour financer à 80% des travaux de réparation de 2.500 fuites d’eau supplémentaires, menés par la Région.

    Le dispositif COROM :

    Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer, et Olivier Dussopt, ministre en charge des comptes publics, ont installé le dispositif COROM qui permet à l'État d'accompagner sur le long terme, par un appui technique, humain et financier, des communes volontaires, en échange d'engagements leur permettant de revenir à une meilleure santé financière.

    En Guadeloupe : les communes de Saint-François, Basse-Terre et Pointe-à-Pitre ont pu bénéficier de ces COROM.

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    Toutes l'actualité des services de l'État en Guadeloupe sur le site de la préfecture.

     

  • Depuis la réforme constitutionnelle du 28 mars 2003, la Guadeloupe est un département et une région d'outre-mer, relevant de l'article 73 de la Constitution.

    Par consultation locale du 7 décembre 2003, la Guadeloupe a refusé l'évolution vers la constitution d'une assemblée unique.

    Elle compte parmi les Régions Ultrapériphériques de l’Union Européenne. Son statut dérogatoire lui permet souvent de s’éloigner du modèle de droit commun ou d’évoluer vers un statut de collectivité unique, destinée à se substituer au département et à la région.

    Il existe quatre niveaux de collectivités en Guadeloupe : les communes (32), les intercommunalités (6), le département et la région.

    Dans les institutions nationales et européennes, la Guadeloupe est représentée par :

    • 4 députés à l'Assemblée nationale
    • 3 sénateurs au Sénat
    • 2 représentants au CESE
    • 3 eurodéputés pour l'ensemble des outre-mer au Parlement européen
    • Coopération régionale : AEC, OECO
  • Le secteur tertiaire domine l’activité de l’économie guadeloupéenne. Elle s'articule, historiquement autour de l’agriculture et de la pêche, de l’agroalimentaire et de l’élevage.Les cultures bananières et de la canne à sucre sont les deux grandes cultures d’exportations en Guadeloupe, occupant plus de 50% des surfaces agricoles utiles. 

    Les 1ères plantations de canne à sucre sont apparues au cours des années 1600. Les distilleries qui sont les lieux de fabrication de l’alcool et du rhum étaient présentes en grande quantité avec plus d’une soixantaine d’usines en 1940. Aujourd’hui, il n’en existe plus que 9. Elles tournent à plein régime pour produire 2 types de rhums : industriel et agricole.

    Le tourisme fait également partie de  l’un des moteurs de l’économie guadeloupéenne. L’archipel de Guadeloupe affiche un des  niveaux de PIB les plus élevés de la zone caraïbe, ce qui s’explique également par de forts investissements dans des secteurs en croissance comme les énergies renouvelables, le numérique et les activités culturelles.

    Infrastructures :

    • 13 ports polyvalents
    • 10 ports de pêche
    • 3 marinas, aérodromes et aéroport (1er aéroport des DROM)
  • La Guadeloupe est l’archipel le plus grand des Petites Antilles avec une superficie de 1 702 km². Elle regroupe 5 îles habités : Grande-Terre (590 km²), Basse-Terre (848km²), les Saintes (14km²), la Désirade (22 km²) et Marie-Galante (158 km²). Les 2 îles principales la Grande-Terre et la Basse-Terre sont reliées par un bras de mer appelé la rivière salée. C’est sur l’île de Basse-Terre que se situe la capitale de la Guadeloupe : Basse-Terre.

    La Basse-Terre est montagneuse, couverte de forêts tropicales avec près de la moitié du territoire classé  parc national. On y trouve de nombreuses bananeraies et la plus grande rivière de l’archipel appelée la grande rivière à goyave.

    L’autre île principale est la Grande-Terre, une zone calcaire qui présente peu de relief et qui accueille de nombreuses plantations de canne à sucre.. On y retrouve également le volcan actif le plus élevé de l’arc Antillais : la soufrière. Il culmine à 1 467 mètres. et est accessible malgré son activité.

     

  • Les traces des premiers habitants de la Guadeloupe, venus du continent sud-américain, remontent entre 3000 et 3500 avant J-C. Les migrations sont essentiellement celles des Indiens Arawaks, détrônés plus tard les Kalinas au IXe siècle. Ces derniers baptisent l’Île Karukera qui signifie l’île aux belles eaux.

    Les espagnols, avec à leur tête Christophe Colomb, arrivent sur l’île en novembre 1493 et lui attribuent un nouveau nom, Guadeloupe.

    Les Français prennent possession des terres en 1635 sous l’égide de la Compagnie française de Indes orientales. Ils seront décimés par les massacres et les maladies. Les survivants s’enfuient vers la Dominique. Après l’abolition, de nombreux ouvriers originaires d’Inde viennent travailler en Guadeloupe à partir de décembre 1854. Ce sont environ 20.000 indiens, en majorité Tamouls, dénommés « les engagés » qui signeront des contrats quinquennaux. De 1940 à 1943, l’archipel est placé sous la férule du Gouverneur Constant Sorin, qui représente l’administration de Vichy.

    De nombreux Guadeloupéens comme de Martiniquais, les « dissidents », entrent en résistance et rejoignent les Forces française libres en passant par les îles anglophones avoisinantes.